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Epreuve de l'Abondance d'Isis
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Abondance d'Isis | |||
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Epreuve de l'Abondance d'Isis
NdSebilis: ébauche de la traduction, épreuve non sortie, titre original: Test of Isis Bounty
Le Test de la Epreuve de l'Abondance d'Isis met au défit les joueurs de trouver les pièces de ce bateau légendaire perdues dans les eaux de l'Égypte. Les pièces peuvent être pêchées le long du littoral à basse profondeur, mais pour trouver les pièces finales nécessaires au passage, les joueurs devront apprendre à construire de Petits Voiliers.
Les Petits Voiliers sont contrôlables mais sont sujet à être entrainés par les vents et courent le risque de se briser en mer, déposant le joueur quelque part sur le littorale. Dans le but de construire des Petits voiliers, les joueurs devront travailler à la recherche de la technologie Basic Shipbuilding (Construction navale basique). Après avoir passé l'épreuve, les joueurs auront la possibilité de construire des navires plus grands, plus solides et plus chers, avec une capacité de chargement.
En plus de pécher des pièces de l'Abondance d'Isis ou d'autres bateaux, pécher pourra ramener d'autres débris plus ou moins désirables. Les joueurs devront aussi écumer les mers pour récupérer des Treasure Caches avec des Treuils, qui peuvent contenir un butin rare et abondant. Les joueurs peuvent continuer à chercher des Treasure Caches encore plus grandes et plus rares une fois qu'ils auront passé l'épreuve, utilisant un Sturdy Winch installé sur un Master's Schooner.
NdSebilis: traduction à compléter: Master's Schooner; Treasure Caches; Basic Shipbuilding; Small Sailboats; Sturdy Winch.
L'histoire
Il était une fois 77 constructeurs de navires employés par Pharaon. C'étaient des hommes pieux et des travailleurs acharnés; jour après jour ils exécutaient le travail épuisant nécessaire à la construction et à l'entretien les chalands du Pharaon. Ils rabotaient le bois de construction, dressaient les mâts, goudronnaient les fuites et cousaient des voiles gigantesques sans jamais se plaindre. Ils ne se sentaient ni exploités, ni heureux; en effet, la fabrication de bateaux pour le Pharaon était aussi naturelle et automatique pour ces 77 constructeurs de navires que de respirer.
Le derniers de ces navires construit par ces 77 constructeurs était de loin le plus grand; le Pharaon Teppankhamun avait ordonné la construction d'un immense chaland royal mesurant 777 coudées de longueur, doré et paré de bijoux de la proue à la poupe, des voiles faites de la meilleure soie, importée de la Chine à dos de centaines de mules et de porteurs. Pour la touche finale, le Pharaon avait ordonné que les plats bords soient ornés de miroirs afin que le reflet du soleil couchant éblouisse les paysans de tout l'éclat du Pharaon alors que Teppankhamun sillonnait les eaux du Nil avec sa suite.
Ce navire fut appelé l'Abondance d'Isis. Le Pharaon Teppankhamun exigea que la construction soit fini en sept ans; dans le but d'atteindre cet objectif, les 77 constructeurs de navires travaillèrent 24 heures sur 24, sept jours par semaine. C'était un défit pieux et convenable, cependant, les docteurs du Pharaon avaient eu la gentillesse de fournir aux constructeurs de navires des médicaments qui feraient en sorte que deux heures de sommeil ressemblent à huit. Ils se mirent au travail.
Vingt heures chaque jour pendant trois ans ils rabotaient, goudronnaient, cousaient, soulevaient, portaient, martelaient et sciaient. Beaucoup d'hommes semblèrent vieillir de plusieurs décennies dans ce laps de temps. Presque tous y perdirent leurs femmes. Quelques doigts ou orteils furent perdus en travaillant le bois de charpente ou en abattant des marteaux; l'un perdit un œil. Cependant, ils travaillèrent sans se plaindre.
Alors, à la veille du troisième anniversaire de leur projet, une silhouette apparue dans le chantier naval, fondue dans les ombres des torches. Cet étranger observa le travail des hommes sans un mot pendant plusieurs heures, puis il disparu de nouveau. Les hommes, absorbés par leur travail, ne lui portèrent pas une grande attention.
La nuit suivante, l'étranger apparu à nouveau. Une nouvelle fois, il les observa quelques heures, et à nouveau, il s’évanouit sans avoir pipé mot.
Ce manège continua sept nuits. Lors de la septième nuit, les constructeurs ressentirent un malaise distinct, comme si quelque chose était sur le point d'arriver. Ils évitèrent délibérément de regarder l'étranger, craignant qu'il soit un esprit maléfique envoyé par Seth pour détruire leur grand ouvrage. De nouveau, l'étranger disparu sans un signe.
Au cours de la huitième nuit, l'étranger apparu à nouveau aux constructeurs. Cette fois il ne garda pas le silence. Il libéra une toux qui sonna comme celle d'un vieil homme tuberculeux.
"Salutations, constructeurs de navires," dit l'étranger dans une autre quinte de toux.
Aucun ne répondis. Ils continuèrent à scier, à marteler et à raboter comme si leur survie en dépendait, ce qui n'était pas le cas.
"Est-ce ainsi que vous saluez un vieil homme malade, alors?" L'étranger continua. "Je pensai que vous étiez des hommes pieux."
Plusieurs des hommes firent une pause. Jamais auparavant personne n'avait mis en doute leur piété.
"Je vous vois en plein travail, mais est-ce une raison pour ne pas montrer du respect envers vos aînés et encore moins votre dévotion pour notre mode de vie?"
Le plus jeune des 77 en rougit et baissa son herminette. "Pardonnez-nous, ancien", a-t-il dit. "Nous avons sur un calendrier des plus strict et devons achever ce chaland pour le Pharaon dans quatre ans, autrement nos vies seront perdues."
L'étranger s'avança dans la lueur des torches pour que son visage soit clairement visible. Il était ridé et tanné, mais aimable. Il portait un cache œil. Il était assez vieux pour être le grand-père du plus jeune.
"Dans ce cas," dit l'étranger, "je ne vous ai pas rendu service en vous ralentissant. Vous devez me permettre de vous aider."
L'étranger était habile avec une aiguille et cousait rapidement, un sourire au lèvre. Il devint rapidement populaire parmi les constructeurs de navires. Il travailla de longues heures, tout autant que les autres constructeurs. Et, raisonna-t-il, avec un soixante-dix-huitième membre aidant l'équipage, les autres constructeurs de navires pourraient chacun se permettre d'avoir chaque 77ème jour, un jour de congé, en finissant toujours le chaland dans les temps. L'équipage, peu familier avec le concept "d'un jour de congé" considéra ce constructeur-de-navires-philosophe avec admiration et gratitude.
Pendant une longue année, l'étranger travailla avec les constructeurs de navires, côte à côte, partageant leurs travaux et dans l'extase d'une privation physique brutale. Les autres commencèrent à considérer cet étranger comme l'un d'entre eux; beaucoup le virent même vu comme leur leader. Peu à peu, le considérant comme crucial à leur succès, il l'appelèrent "Père".
"Que faisons-nous ici ?" Demanda un jour l'étranger, faisant une pause de son travail.
Les autres constructeurs de navires le regardèrent comme s'il était devenu fou. "Eh bien, nous construisons un chaland pour le Pharaon, Père."
"Oui, mais à quelle fin ?"
Les constructeurs de navires furent déconcertés. "La seule finalité est là, Père. La volonté du Pharaon."
L'étranger réfléchit longuement à ceci et les hommes retournèrent à leurs tâches.
"Pourquoi n'y a-t-il aucune autre finalité que la volonté du Pharaon ?" Demanda-t-il, quelque temps plus tard.
Les hommes surenchérirent les uns sur les autres pour répondre.
"Le Pharaon apporte les pluies qui inondent le Nil et permet au soleil de monter," dit celui-ci.
"Le Pharaon maintient l'ordre et nous protège des ennemis," dit un autre.
"Le Pharaon nous enseigne le respect des Dieux et ils nous amènent à leur tour la prospérité et la santé," dit un troisième.
L'étranger sourit et hocha la tête.
"Vous, qui dites que le Pharaon apporte les pluies et permet au soleil de monter : comment fait-il ceci?"
Le constructeur de navires interrogé réfléchit un instant. "Bien", dit-il, "je suppose qu'il doit exécuter une sorte de cérémonie secrète et sacrée pour chaque chose."
L'étranger hocha la tête de nouveau. "Alors je vous dirai mon propre secret : pendant de nombreuses années, j'étais un des conseillers les plus proches du Pharaon. Il n'est allé nulle part sans moi, n'a rien fait sans me consulter."
Entendant cette déclaration, les constructeurs de navires baissèrent la tête dans la crainte et la soumission.
"Ne baissez pas les yeux!" dit l'étranger. "Je suis juste un homme. Mais je suis un homme qui a vu beaucoup de choses : une année, alors que la pluie commençait à tomber, j'étais à une expédition de chasse avec le Pharaon. Je n'ai pas quitté son côté un instant. Aucun rituel n'a été exécuté. Une autre année, il était en pleine débauche avec son harem quand les pluies ont commencé; j'ai vu tout. Cérémonie étrange, si cela provoque l'ouverture des cieux. Le Pharaon est un lève tard; il est rare qu'il soit levé assez tôt pour voir l'ascension du soleil, ne comptez pas qu'il fasse quoi que ce soit qui est à voir avec la cause de sa montée. Comment, alors, fait-il de telles choses?"
Les regards des hommes se détournèrent, beaucoup se taisaient par crainte. Aucun ne répondit.
"Vous dites que le Pharaon maintient un état ordonné et nous protège d'ennemis. Ceci, en effet, est vrai. L'état est ordonné pour que les meilleurs choses échoient au Pharaon. Il dort dix heures par jour, a beaucoup de femmes et concubines, des partie de chasses quand il le souhaite, s'habille des meilleurs soies et lins et se baigne dans l'eau claire comme de l'eau de roche parfumée des meilleurs parfums. Vous travaillez vingt heures par jour, par tous les temps, perdez des membres et votre vie privée. Le Pharaon maintient vraiment en effet l'ordre, mais est-ce quelque chose pour lequel vous devriez le remercier? Quand bien même il vous protège de ses ennemis: ceux-ci sont ses ennemis, non les vôtres. Si la Nubie ou l'Érythrée devaient nous conquérir, comment votre lot deviendrait-il pire? Seulement le Pharaon et ceux les plus proches de lui en seraient probablement gravement affectés."
Il y eu quelques murmures fâchés de la foule. Certains secouèrent la tête, comme pour repousser de mauvais rêves.
"Et vous, qui dites que le Pharaon, par une connexion divine, nous amène la prospérité et la santé, feriez-vous un pas en avant?"
Il désigna l'un des constructeurs de navires. Il était aussi mince et courbé qu'une canne à pèche. Il regrettait le petit doigt de sa main droite et ses vêtements étaient à peine mieux que des chiffons. Son visage était défait et non rasé; il s'est vu tel un prisonnier longtemps négligé et affamé en lieu et place d'un artisan.
"Regardez bien cet homme", dit l'étranger aux autres constructeurs de navires. "Vous semble-t-il être l'image de la santé ou de la prospérité?"
Les constructeurs de navires regardèrent fixement leur frère de labeur, comme s'ils ne l'avaient jamais vu auparavant. Le murmure fâché des voix s’amplifiât.
"Paix, hommes!" Appelât L'étranger. "Paix, s'il vous plaît!"
Ils se turent à contre cœur. Certains se retournèrent pour considérer le navire à moitié fini derrière eux; même non doré, non équipé de miroir et non peint, cela ressemblait soudainement à une abomination.
"Ce bateau est, de droit, le vôtres", dit l'étranger. "Et, si vous suivez mon conseil, il sera de fait."