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Project:Current events/Gents and Ladies/Fighting Asea/fr
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Chapitre 1, Lutte en mer
"Cap'taine, j'vous préviens, les nuages annoncent des vents violents" cria rapidement la vigie, ne sachant que craindre le plus entre le sale caractère du capitaine Belzoni ou les vents violents qui commençaient à les glacer avec de grosses gouttes de pluie. Un éclair très lumineux illumina le ciel, et tous les marins tournèrent les yeux vers les cieux tout en essayant de ne pas avoir l'air de trouillards.
L'homme gardait une distance d'un peu plus que la longueur d'un bras par rapport à son supérieur tout en gardant un œil sur les mains du capitaine. Ce n'était pas sa faute! Il ne faisait que son travail en annonçant au jeune leader du navire que l'horizon s'assombrissait !
Allesandra n'était pas prêt à admettre une faute à un subordonné. Avec la grande voile qui venait d'être solidement ferlée contre le grand mât, les quatre autres mains, avec qui il avait travaillé se dépêchèrent d'exécuter les nouveaux ordres aboyés.
Le capitaine Belzoni reporta subitement son attention vers la vigie et se précipita vers lui. Il attrapa à pleine main sa chemise blanche humide par le col, resserrant sa prise si fort autour du cou de l'homme plus petit qu'il manqua presque de l'étouffer. Approchant Petroni près de son visage enragé, Allesandra afficha clairement sa colère en face de cette impudence.
"La mer appelle les lâches à se joindre à elle, Monsieur! Si vous remettez en doute à nouveau mon jugement devant l'équipage, je me ferais un plaisir de répondre au chant des sirènes" souffla rageusement le capitaine aux oreilles de l'autre homme, repoussant ensuite le marin avec dégoût.
Ayant mal évalué la force de son capitaine, Petroni perdit l'équilibre et s’affala sur le pont. Il se toucha l'arrière de la tête pour sentir la bosse qui suintait. Heureusement, un peu de sang était tout ce qu'il perdrait. Il détala rapidement pour aider à l'appel du second, jetant un œil en passant à la passagère idiote qui se tenait chancelante en haut des marches.
«Pourquoi cette femme doit-elle se tenir la haut et crier ainsi! pensa avec irritation Allesandri. Comme il la regardait tout en aidant à tirer la série suivante de lourdes cordes, il se sentait légèrement amusé de voir la petite dame luttant contre la tentative de ses hommes pour sauver sa vie en l'attachant au mât. "Imbécile de français", se dit-il en souriant,« elle mérite de périr en mer pour être si stupide.» Puis elle disparu de son esprit alors qu'il tentait d'apprivoiser son navire chahuté.
Plut tôt, le jour précédent…
“Le cap est bon. Votre…,” Le commandant en second Vincenzo hésita temporairement mais se garda de lever les yeux de la carte. “…sa cartographie et ses notes sont exacts Monsieur.” Se redressant, il regarda son grand ami et attendit.
Le capitaine resta penché sur la table en bois tout en continuant à étudier de près les écritures sur la carte dépliée. Les directions de vent dominant, les courants océaniques avec les saisons indiquées, et les dessins des littoraux que seule cette carte décrivait étaient en effet excellents.
Allesandra plissa légèrement les yeux et pris une respiration profonde avant de s'assoir. Il se pencha en arrière. Sa chaise craquait alors qu'il se balançait sur les 2 pieds arrières. Le nom de son père fut presque évoqué mais il laissa tomber.
"Celon ceci, " et il montra la marque sur le papier jaunit, "nous sommes proches de notre but."
Vincenzo acquiesça, souriant, "Aye, tout c'est passé remarquablement bien."
Le capitaine Belzoni avait équipé la "Bella Dama" avec un meilleur équipage et de meilleures provisions que ce qui avait été initialement prévu. Cela était dû à un bienfaiteur surprise : la belle Mélanie Lafitte. Il ne se préoccupait pas de ses raisons lorsqu'elle le supplia de la soulager d'un porte-monnaie plein d'or, si seulement il acceptait de lui permettre de voyager avec lui vers cette terre appelée Egypte.
Peut-être aurait-il dû s'inquiéter de la façon dont elle avait découvert la destination secrète de leur voyage mais il l'avait questionné pour savoir si d'autres personnes à part elle étaient au courant.
La dame ne semblait pas non plus vouloir partager ses propres plans. En quoi les concernaient-il ? Mlle Melanie était agréable à regarder quoique certainement distante. Le voyage serait certainement plus agréable si il pouvait jouer de ses charmes comme il savait le faire.
"Hmmm," il se frotta la joue gauche en se souvenant d'il y a deux soirées et sourit. Ses pensées s'étaient égarées. La dame l'avait éconduit raidement après sa tentative de séduction. Elle l'avait amusé par son comportement brusque; elle était une diversion agréable parmi tous ces mâles grossiers qui l'accompagnaient toujours.
Mais Mlle Melanie eu tendance à s'enfermer dans sa cabine pour lire et toujours lire. Étrange pour une femme d'avoir son nez dans un livre. Il n'avait pas manqué de la raccompagner à sa chambre après qu'il l'eut trouvée s'appuyant sur le pont, observant lascivement la palette de couleurs du coucher du soleil 2 soirées auparavant.
Se trompant sur les raisons du sourire de son capitaine, Vincenzo était heureux de la bonne humeur d'Allesandri. Son ami d'enfance pouvait être trop plein d'entrain et ce voyage était un grand pari. "Je suis heureux que vous soyez d'accord! Nous devrions être à terre dans un jour, peut-être deux …"
La porte de la cabine s'ouvrit brusquement et Petroni se précipita à l'intérieur. "Captain', Captain', le coucher du soleil est rouge, elle a averti hier comme j'ai dit. Je vois que les nuages se rassemblent! Ca arrive Monsieur !" S'arrêtant brusquement devant la table il salua sèchement après sa déclaration. Il serait certainement récompensé pour leur avoir donné le temps de sécuriser le bateau avant la catastrophe.
Les pieds de la chaise du capitaine firent un bruit sourd alors que Belzoni se levait et plaçait ses poings contre sa taille. "Encore un appel au secours ? Est-ce la seule chose dont vous êtes capable ?" Le reste de l'équipage se mit à rire, trop habitués aux prédictions arrogantes de Petroni. Ils savaient qu'il tentait de se mettre en valeur pour obtenir une promotion, mais il en devenait pénible.
"Aye et vous vous disputerez avec moi rapportant au capitaine exactement ce que j'ai dit qu'il se passerait : ça se développe lentement en provenance de l'orient ?" Le robuste pilote fit saillir son menton frippé dans un dans un défi audacieux et poussa son subalterne.
S'en était assez ! Les railleries, les moqueries, personne ne le prenant au sérieux. Petroni lança son poing mais le navigateur l'évita facilement. Etre en mer trop longtemps sans répis avait amené encore plus d'hommes sur les nerfs, les poussant à la bagarre.
"Laissez tomber !!" beugla Vincenzo en envoyant son poing dans l’abdomen de Petroni. Le reste des hommes se concentrèrent immédiatement …
Retour sur la mer déchaînée …
La foudre illumina à la manière d'un stroboscope les mouvements des hommes pressés pendant que Belzoni et son équipage encrèrent le bateau pour l'empêcher de se précipiter contre les bas-fonds. Le pilote avait dirigé en partie la "Bella Dama" vers une gorge plus large qui était au moins abritée des pires rafales.
"Au pont inférieur !" Le capitaine Belzoni demanda à son commandant en second de transmettre la commande. "Au pont inférieur !" a t-on beuglé à plusieurs reprises alors que Vincenzo se frayait un chemin de l'autre côté du pont. Petroni s'est précipité glissant sur les planches humides jusqu'à ce qu'il soit descendu en bas l'escalier. Une fois sur le pont inférieur il a attendu jusqu'à ce que son capitaine m'ait rejoint. "Monsieur, monsieur," dit le marin en tirant sur la manche de Belzoni. "Quoi, Marin, qu'il y a t-il de si urgent ?!" demanda le Capitaine. "La fille, la dame, elle est partie. Je l'ai vue emportée par la mer !"
Petroni était vraiment fâché à l'idée de la jeune femme périssant d'une telle façon. Horrible!
Le Capitaine se demanda si cela pouvait être vrai. Il savait que Mlle Lafitte avait été assez stupide pour se tenir en haut du pont. Il inspecta la cabine mais aucun visage féminin ne put être trouvé.
"Absence dûment notée. Allez aider le chef Carmello dans la cuisine." Eh bien, elle avait fait le paiement, c'était au moins ça de gagné. Ils pourraient faire une recherche plus minutieuse des rivages plus tard pour retrouver son corps. "Oui, Monsieur! … et vous surveillerez ce qui nage dans votre soupe Monsieur …" murmura Petroni dans un souffle menaçant. Tellement il était peu apprécié.
Au plus profond des entrailles du bateau, le vieux sage égyptien Nakhti étendait ses membres noueux. Son regard vitreux de non-voyant 'avait vu' ce qui arrivait à ses compagnons de voyage. "Tout va comme les dieux en décideront," il a calmement exposé, et il baissa la tête. Bientôt il foulerait le sol de son pays adoré et il aurait la compagnie de sa famille et de ses pairs prêtres.